Quand j'ai croisé la martine, C'était par un beau matin J'allais ach'ter des bottines Et lui trouvais très beau teint. Nous partîmes en limousine, Visiter le Limousin Après comme on le devine Ma p'tite femme elle devint.
Ma concierge qui est amène Tous les matins m'serr' la main Mêm' qu'au moment des étrennes Dans ses bras elle m'étreint Cela m'attire des scènes Que je suppose à dessein Pour ne pas qu'ma Philomène Un beau jour ne m'file aux mains.
Son manteau de ballerine Gentiment lui bat les reins, Sa robe de percaline Lui vient de son père câlin. Pendant que je me surmène Dans un travail surhumain Elle arpente l'av'nue du Maine En t'nant son fichu d'une main.
Comm' j'ai un chien et une chienne Qui me vienn'nt d'un autrichien Ma p'tit femm' qui est vosgienne Me dit : "Pour él'ver vos chiens Vous aurez beaucoup de peine Car au pays transalpin J'ai connu un' helvétienne Qu'a jamais pu él'ver l'sien " Et voilà!Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.