A la moitié du chemin de notre vie, Perdu dans d'aussi obscures pensées, Ce dont je dois parler, c'est bien de sorcellerie
Le vieux baron, avait depuis longtemps passé. Déjà son fils avec droiture et justice Avait, de son mieux, servi ses bons sujets.
Mais avant que sa jeunesse ne se finisse Il fut pris de langueurs maladives On le disait atteint d'un maléfice
(L'Enfer : traversée)
On fit quérir par de prestes missives Les médecins du Royaume les plus avertis Des montagnes de l'Est jusqu'au grand-bois Lunerive
On pensa alors qu'il était maudit Angoisse, peine et peur et tristesse, A ses lèvres un soleil, mais à ses yeux la pluie.
Puis vint un soir une jeune enchanteresse Qui prudemment, observait son état, Habitant quelques mois dans la forteresse
Il allait mal souvent, et mieux, parfois Mais l'horreur s'aggravait, et plus étonnant, La guérisseuse semblait gagnée par ce mal sournois
Purgatoire (traversée)
Mais elle ne put tenir plus longtemps Et un soir où le seigneur se portait mieux Lui avoua son secret effrayant
(L'Enchanteresse :)
Sire, de tous vos maux, c'est moi le mal poisonneux J'ai guidé tel maléfice, qui par vengeance toujours arrive Voulais vous tuer, pour haine, mais par amour, ne peux.
(Paradis)
C'est ainsi que vient la rémission parfois tardive C'est ainsi qu'après un long mal à ce jour inexpliqué J'épousais la Sorcière, la fille de la Sorcière du Bois LuneriveTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.