Vous qu'en main tenez tout votre peuple Pille tant l'hyver que l'este, Vous qu'en main tenez tout votre peuple Voyez qu'il a trop povre este.
Sont cours aux robins des Princes de Bretagne, Sont coups aux vilains si Princes les dédaignent, Ni les cours aux vilains, ni les coups aux robins.
C'est par déplaisirs, faim et froidure Que les povres gens meurent souvent, C'est sans déplaisir, fain et froidure, Que seigneurs entre eux vont battant.
Seigneurs nous tenez comme rebelles, Parlant plus en hault qu'en bas ton. Seigneurs nous tenez comme rebelles, Justice ne menez qu'au baston.
Gens qui de justice avez la charge, Par trop n'y voyez qu'en prélats, Gens qui de justice avez la charge, De vous en parler suis très las.
Souvent vous tenez femme pour folle, Qui se vend pour le plus donnant, Souvent vous tenez femme pour folle, Mais pire faictes-vous bien souvent.
A la fois suffit une cavale, Au Roy une robe un hostel. A la fois suffit une cavale, Le Roy se mourra, je suis tel.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.