Quand il devient flagrant
qu'il faut s'y soustraire
je déchire...
Je sais qu'il faut matérialiser
ce semblant de perte insensée
au plus profond de cette carne.
Alors je dessine...
Je dessine une couche de fièvre sur l'humain,
je peins le pitoyable et vivant témoignage
de ce qui demain ne sera qu'un rictus.
Pathétique et grotesque illusion d'un jour
qui sera vite remplacée encore et encore
jusqu'au jour ou je serai incapable de me relever...
même si il n'est guère de fleuve coulant sans but.

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