Allongée sur un lit branlant, Sourire oblique, regard vitreux, Tu m'attends, le coeur battant, Et m’abrites dans ton cou goitreux.
Plutôt que de brader un rein Tu monnayes tes services, Et ton chaud col utérin Pour assouvir tous mes vices.
Tu en as parcouru du macadam, Écumé des lits et des chambrées. Et des ruines de ton fruit asséché S'écoule mon sperme jauni.
Nos corps rompus aux joutes Enlacés, l'un contre l'autre, Attendent sereinement l'absoute; Que folie et mort soient nôtres.
Allongée sur un lit branlant, Visage livide, regard vitreux, Tu reposes, agonisante, Et mes mains ferment tes yeux. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |