C'était une fille qui venait de Val d'Or Elle n'avait jamais vu la grande ville Poussée par un grand vent du nord Elle s'est retrouvée un dimanche, dans l'après-midi, Dans un bar-salon de la rue Jean-Talon En train de passer une audition.
Assise sur le juke-box, Doris raconte sa tendre enfance: "Maman jouait du violon, papa de l'accordéon, Pis moi je tapions sur les chaudrons; Je suis prête à tout, je suis prête à chanter debout Donnez-moi un micro, quinze minutes de show Pis je revivre la place à l'envers."
"J'ai ben des choses à dire J'ai ben des routes à courir Faut que je chante ou ben je m'en va mourir Pour vivre j'ai besoin de faire danser les tables Autant qu'y en a dans le club Pis tu sais que je suis capable."
Ça fait quelques mois de ça, Je l'ai revue dans le coin de Rouyn; Elle, a chantait dans une noce, Moi, je jouais dans un orchestre; Elle m'a demandé: "C'est-y mieux de chanter pour vivre Ou ben de vivre pour chanter?" Moi je suis rendu que je le sais pu Ce que c'est que d'avoir un but.
Je me promène de bar en grill On dirait que j'ai perdu le thrill.
Sur un vieux piano aux dents cariées Doris s'est remise à courailler: Plessisville, Marieville, La Pocatière à soir, Les Escoumins demain matin: "Du moment que je chante, Je suis comme une étoile filante, Y a pu rien pour m'arrêter, Faut que je passe à travers de moi."
"J'ai ben des choses à dire J'ai ben des routes à courir Faut que je chante ou ben je m'en va mourir Pour vivre j'ai besoin de faire danser les tables Autant qu'y en a dans le club Pis tu sais que je suis capable..."Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.