S / Soter / Le caporal de province
Le Rêve
La pureté du Nord sur les ailes de Wagner La beauté inconnue aux pieds d'une mitre en papier Entrevue mais sans peine, juste une malédiction, un clin d'œil la vision embrasée d'espoir. Là où le peuple pleure, la gloire est sans douleur Le reniement et le fanatisme reprenent leurs droits. Le rictus se forme sur une bouche déjà déformée par la peur Un hurlement au ciel évoque les hordes d'un empire déchaîné.
La Vie
Le froid éclaire et parfume la pièce en nuit d'hiver. Le passé pourtant trop réel espère à de vaines profusions Voici la paix sans trêve, le faux pas du pouvoir ! Éclairé par mille images, rabaissant par orgueil sa propre victoire Les cendres s'envolent comme de fines fleurs s'entretuant comme à plaisir.
Les fils de la vanité de nouveau se renouent Dans la branche délaissée, qui fait figure de devenir aussi grosse que le tronc.
L'horreur béatifiée
Les rivières débordent du flot des hommages Libérées par la haine d'un idéal suprême, prophétique et sans faille. Le moment de pure grandeur est passé, Les casques bombés sont autant d'îlots à franchir Pour qu'en deçà déjà certains prennent leur vie à pleines mains pour enfin l'élever au rang du sacrifice.
Le parcours brûle et flamboye Pour ceux, depuis trop longtemps enfermés Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
|