I Ils absorbent et nous quittent, étouffants puis lointains Des calques d'humains mornes. Sans visage et sans coeur, mille peurs et sans chemin Père et fils du néant, ils s'éteignent doucement Et volent une nouvelle flamme.
Ils absorbent et nous quittent, étouffants puis lointains, Fuyant cette solitude pourtant leur seule amie. Des calques d'humains morts.
II Echoués sur ces rivages Qui transpirent le devoir À l'écume effacée Des contraintes infinies Tous enchaînés à la roche Les cicatrices réouvertes Par le désir des vagues Par la volonté des absents
Déchirent les ombres du temps Abandonnés leurs ossements épars Aux rivages célestes
Ces lacs devenus rouges Par le sang des serpents d'Atlaanât Tu y noieras les traîtes.
III Livides espoirs endoloris, contemplant la chute du soleil L'être réclame son envol Quand vidé de peur il gravite. Sa silhouette transformée caresse les astres perdus Il respire nos âmes et pleure nos péchés
Quand le rêve de toutes les formes Aura atteint son unité Nos demandes éperdues se matérialiseront Le cercle d'adeptes cristallisera la pensée en substance tangible
IV Et ces créatures d'argent ont vu leur sang circuler Le cercle de leur pensée comme une ode à l'après-vie L'extinction de l'instinct, au profit de la magie.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.