J'ai cru voir ton regard, briller seul dans le noir Ce n'était qu'un poignard, fatal comme le soir S'approchant silencieux, et clôturant le jour De ses reflets captieux, tranchant comme l'amour
Sales mes plaies creusées, de l'absence assassine, L'oméga des passions, au sevrage impossible. Mon sang coule à foison: aucune médecine ! Âme dans la prison, des enfers indicibles.
Dans le coeur un poignard, planté fort et profond, Dans mon coeur ce poignard, me brise et me morfond.
Soeur jumelle de pleurs, mon malheur tu dessines. Je t'ai voué mon coeur, soumis à ta morsure, Me dévoilant l'horreur sous de rouges toxines, Puis le feu intérieur, colorant ma blessure !
Dans le coeur un poignard, planté fort et profond, Dans mon coeur ce poignard, me brise et me morfond, Dans le coeur ce poignard, me fait perdre raison ! Dans mon coeur ce poignard.
Toujours souffrir Jusqu'à la mort !
Donnez moi le poison ! Je veux tout oublier. Point besoin de prison, j'attends sur le bûcher ! Bourreau ! Cours ! Viens à moi ! Graisse la guillotine. Tu es mon seul pourvoi quand la douleur s'obstine !Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.