C'était en mil neuf cent, je crois, C'était en mil neuf cent déjà, Le temps des livres et du papier, Sous le regard désabusé Du professeur mal habillé, Faut pas y penser. C'est en mil neuf cent, et bien oui, C'est en mil neuf cent aujourd'hui, Quand on sort On a mal au coeur, On connaît les livres par coeur, On et devenu professeur, Faut pas y penser. Comme elles étaient belles, Le coeur tendre À nos coeurs mal famés, Elles étaient si belles Que le vent n'osait pas leur parler, On allait vers elles, On leur disait bonjour En passant. Elles étaient cruelles, Elles avaient quinze ans. Voici venir la fin d'été, Les feuilles mortes sont tombées, Septembre est un mois familier. Il pleut des larmes de rentrée, Dans le livre des écoliers, Faut pas y penser: Sept heures et demi Huit heures moins vingt, L'odeur du café le matin, Des tâches d'encre sur les bancs, Le regard triste des enfants Qui rêvent déjà d'être grands, Faut pas y penser. Comme elles étaient belles, Le coeur tendre À nos coeurs mal famés, Elles étaient si belles Que nos coeurs n'osaient pas leur parler, On allait vers elles, On leur disait des vers en pleurant, Elles étaient cruelles, Elles avaient quinze ans, Quinze ans, y'a déjà longtemps.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.