A Pigalle ayant chanté tout l'été Désirée se trouvé fort dépourvue Quand sans habit se vit nue Elle quitta l'avenue Marceau Se trouva dans le ruisseau A bout d'un temps la famine Lui ôta ses vitamines Si bien qu'elle voulut prêter Son beau corps pour subsister Jusqu'à la saison nouvelle Je me paierai, se dit-elle, Avant l'août, foi d'animal, Un vison c'est le principal Elle alla très respectueuse Offrir ses moindres défauts Mais bien qu'elle eût le sang chaud Elle ne put, la malheureuse, Que rester dans l'hypothèse Car ces filles, ne vous déplaise, A Pigalle, hélas, fourmillent.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.