Mais nan, mais nan, mais nan, t'as rien compris, poto Mais nan, mais nan, écoute c'que je te dis, mon gars ? Mais frère, mais y a moyen d'faire du bif, mon gars Et moi, j'ai fait comment ? Et lui, il a fait comment ? Demain, c'est là, demain, c'est là, gros
J'pourrais effacer sans penser, demain, c'est loin, maintenant, c'est là Les p'tits à la barrière qui t'donnent ton dix, poto, c'est bav T'as 30 piges dans l'bendo et t'es encore à l'affut C'est la mentalité d'ici, elle nous aura vaincus On pense aux thunes en croyant plus penser à soi Sur le rideau d'l'abus, on peut partir pour pas tant qu'ça J'en ai marre des histoires, poto, j'ai mal au crâne Si seulement, elle pouvait voler la bécane C'est pour mes charlatans qu'attendent Charles en bas d'son hôtel Pour mes campagnards qui font du blé même si elle est loin la ville Plus t'es fou, tu fous l'feu et moins tu t'rapproches du soleil C'est dev'nu chelou dans ma tête quand je l'ai vu frapper ma vie J'ai mis des rideaux sur ma vitre car les potos, ils ont l'œil Y a qu'So qui m'a donné du fric et personne quand je zonais Même si j'voulais, j'pourrais pas fuir car c'est la dalle qui donne l'heure Quand on fait rien, on d'vient envieux en plus, on fait pas d'monnaie Et la seule chose dont j'me souvienne : attention à qui tu donnes confiance Parce que confiance, c'est pas un jouet, tu peux même perdre ton existence On n'arrive plus à s'ler-par, tellement j'vois ta jalousie On trainait ensemble dans ce parc mais toi, t'es resté ici Dans ma rue : des fous, des tarés mais qu'ont des valeurs comme moi J'suis dans le van, mec, en courant vers la gloire Et si ça doit arriver, c'est qu'j'me suis donné confiance Parano mais jusqu'à quand, me suit même dans mes vacances
Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé Qui aurait pu s'imaginer qu'la cité, c'était pour de vrai ? On fait le bilan à croire qu'on a 50 ans Mes potes sont trop dans la merde donc ils ont vendu stupéfiants Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé Qui aurait pu s'imaginer qu'la cité, c'était pour de vrai ? On fait le bilan à croire qu'on a 50 ans Mes potes sont trop dans la merde donc ils ont vendu stupéfiants
On aura p't-être un déclic mais ce s'ra déjà trop tard Ç'sert à rien d'se sauver d'la vie, j'préfère rester au combat Faut jamais fuir, j'suis un soldat sans grade qui f'ra tout pour s'en sortir Esquiver la débandade et c'que j'voyais par ma fenêtre, dans les années 2000, n'a surement pas changé Auber', c'est pas la France mais j'me sens pas comme étranger Gars sûr, en garde à vue, n'a pas la notion du danger Pour les sous, toujours debout, la vida loca vers Tanger On m'a appris à partager, au début, j'gardais pour oi-m J'navigue en ville en évitant la noyade Le Très-Haut fait bien les choses et récompense ceux qui croient Dur comme fer, on fuit l'enfer et on garde bien son bout d'trottoir J'me suis permis d'oublier un soir, ainsi va la vie J'finirai pas dans un bar à raconter mes récits Gros, si t'en veux, faut l'vouloir, regarde ce qu'ils nous ont pris Donne-moi un millième d'espoir et j'te fais plier Bercy
Ce soir, j'réfléchis pas et c'est p't-être la dernière fois J'étais renfermé, j'montrais pas qui j'étais Ce soir, je m'ouvre et c'est p't-être la dernière fois Le temps passe, le temps passe, tout s'efface
Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé Qui aurait pu s'imaginer qu'la cité, c'était pour de vrai ? On fait le bilan à croire qu'on a 50 ans Mes potes sont trop dans la merde donc ils ont vendu stupéfiants Le temps passe et passe et passe et beaucoup de choses ont changé Qui aurait pu s'imaginer qu'la cité, c'était pour de vrai ? On fait le bilan à croire qu'on a 50 ans Mes potes sont trop dans la merde donc ils ont vendu stupéfiantsTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.