Ce soir, perché sur le toit du monde, il fait froid. Mon regard sur l’abîme, je n’ose pas redescendre. Comment avons-nous pu en arriver jusque-là? Comment pouvons-nous encore espérer quoi que ce soit?
Perdu dans mes pensées, je ne cherche plus à comprendre. Glacé par l’ennui, j’attends que le sommeil vienne me chercher, enfin. Je panse mes plaies et, vraiment, je n’attends plus rien pour demain.
Épuisé, je rêve de récifs dorés où les vagues viennent se briser en Silence. Ma carcasse alourdie s’abandonne à cette danse. Bercée par l’ivresse, mon âme moribonde abdique et succombe. Le sol se dérobe sous mes pieds et, dans un bruit immense, J’entrevois le monde qui s’effondre.
Mes mains tremblent. Mon cœur flanche. L’abysse m’appelle dans la distance. Je m’égare. Ô brouillard, Mon esprit alangui se laisse emporter Là où le vent voudra bien l’amener.
La nuit m’enveloppe, chercherai-je à revenir? Bientôt, ma demeure ne sera plus qu’un pâle souvenir, car le vent m’a pris pour m’amener loin d’ici.
Le vent m’a pris pour m’amener loin d’ici. S’il-vous-plait, sortez-moi d’ici. Quelqu’un, par pitié, amenez-moi loin d’ici. Quelqu’un, par pitié, sortez-moi d’ici.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.