Dehors le Monde attend patiemment. De ma fenêtre, je la vois, La tristesse vagabonde; Ô chagrin que nous hurle le vent.
Dans l’écho qui nous torture, Le mensonge apaise nos tourments. De ses mots qui rassurent Il nous endort calmement.
Et si nous fermons les yeux, Est-ce que tout ira pour le mieux? Resterons-nous encore douloureux Dans l’urgence des jours creux?
En ces heures intranquilles Où triomphent les cœurs amers, L’apathie se consume en lampée mortifère.
La douleur s’enracine Et de sa main délétère Vient et dépose sur nos corps immobiles Son stigmate de misère.
Jour après jour, Ce spectacle qui persiste Se répète en nos âmes impassibles. Qu’est-ce qui nous retient? Ne voyons-nous pas qu’ici-bas la tragédie se Joue au quotidien?
Dehors le Monde attend patiemment. Par ma fenêtre je le vois, Il se meurt doucement.
Que nous reste-t-il maintenant? Que nous reste-t-il d'autres qu’à pâtir sous la Pénombre de l’agir? Que nous reste-t-il d’autres qu’à regarder le Monde dépérir sous la pénombre de l’agir?Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.