tapis dans l'ombre dans son château sombre
l'homme-bête someille dans son monde de merveilles
son imagination creuse comme un puit sans fond
anime ses cellules qui font la ronde derrière son front
Jour sans soleil, nuit sans lune
pensées déployées dans les champs de la vanité
délires gargantuesques qui atteignent les sommets de la vérité
et tous ces idées voulant l'atteindre s'éteignent, traumatisées
Ces pensées qui sont, ma foi, plutôt malaisées
fredonnent à l'homme de fermer volets et éteindre chandelles
pour à jamais être transcendé dans le noir
et voir ses pensées débouler dans l'existence
sa tête explose et son imagination déborde
d'insectes gigantesques et de plantes grimpantes
et, sortant de la terre, d'anciens monstres se propagent
dans les forêts animées par les esprits de l'univers
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