Plus d’une semaine passée ensemble, je ne sais pas à quoi on ressemble. Les heures qu’on a passées au lit ont eu raison de notre ennui et font qu’elle est plus belle, la vie.
Tu tisses des étoffes de joie avec tes rires, avec ta voix. Tu fous le feu à mes combats, je ne sais pas qui gagnera : ma peur, mes vertiges ou ma foi.
Je ne sais où on s’en va. Je me répète qu’il ne faut pas tenter de comprendre où mènent les histoires qui valent la peine.
Ton vernis à ongle est joli, tes yeux vifs et ta barbe aussi. Je suis silencieux, fasciné par tes mouvements animés de cette douce virilité.
Tes airs de monarque des Indes auraient déjà dû me faire craindre ce grand voyage étourdissant propulsé dans le firmament. J’ai peur d’avoir mal en tombant.
Je ne sais où on s’en va. Je me répète qu’il ne faut pas tenter de comprendre où mènent les histoires qui valent la peine.
Est-ce une passion corporelle ou l’amour à dos d’hirondelle? La distance qui nous sépare fait qu’on doit remettre à plus tard le verdict face à nos espoirs.
Tu dessines des murs, des plafonds; moi, je soûle avec des chansons. Séparés par un océan, on marche sur un fil d’argent. J’aimerais pouvoir être géant.
Je ne sais où on s’en va. Je me répète qu’il ne faut pas tenter de comprendre où mènent les histoires qui valent la peine.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.