Les sept anges sonneront les trompettes du jugement dernier, la toute dernière symphonie, l’hymne finale. La lumière du soleil s’estompera et laissera place à un halo sombre et salvateur. Des rayons d’une noirceur intense transperceront les nuages et la brume, la terre deviendra jaune et se fissurera telle la peau du vieillard, … et soudain dans un grondement sourd tout sera calciné. Elles se consument lentement, purifiant, crépitant, faisant bouillonner et pester l’odeur du souffre. L’ardente embrasera les cris des suppliciés et sèchera leurs larmes pour restaurer ce funèbre silence. Perdus dans les ténèbres, attirés par la lueur des coulées attisées, les derniers se brûleront les ailes tels des papillons autour d’une bougie allumée. Les flammes des forêts lécheront le ciel, les plus grands édifices seront réduits en poussière, plus aucune lumière ne pourra passer car les cendres de tout ce qui fut vie voleront par millions et formeront un abime insondable. Lorsque le tumulte, enfin s’apaisera, d’immenses vallées noires s’étendant à perte de vue feront leur apparition, même les ombres seront balayées ; l’odeur de la chair brulée persiste, vestige d’un souvenir terrestre lointain, totalement éradiqué. Après la fournaise infernale, le froid fera sournoisement son apparition, de grandes steppes ventées et gelées symboliseront les nouvelles saisons, celle des quatre hivers permanents, l’ère de tout ce qui n’est plus. Seul reste le néant, l’obscurité et la stérilité…Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.
