Le dernier astre vient à peine d’éclore Sont arrivés les jours sombres du malheur Le soir doit être près de l’aurore, Car ne reste que celui qui les pleure. Le berger est parti, il n’y a plus de pâturage verdoyant Son agneau est laissé aux épines et sa carcasse au néant. Le deuil nous caresse de sa main livide et froide Les dernières fleurs flétriront Sombre présage qui s’annonce. Le temps crache les secondes comme de la bile Rognant … déferlant les âges éphémères Jetant les cadavres par mille, Les répand sans les compter, épandant la misère ! Le vent Siffle dans les rameaux morts Tel un glas ses funèbres accords Triste, le ver qui déjà ravi, dévore L’enfant dont la mort cruelle Vient de vider le berceau, Qui tomba de la mamelle Au lit glacé du tombeau Les ombres du passé ressurgissent Bannissons de notre langage l’avenir car nous ne saurions plus jamais espérer un lendemain Après tout ce qu’il nous a fait souffrirTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.