Les hautes tours grises S'évanouissent dans le néant Mille lanternes vives Frétillant nerveusement
La drache sans répit Martèle au grès du vent Et dans ces miasmes maudits Je chevauche ardemment
Déferlement allégorique De météores corrosifs Lacère ce corps jusqu'aux tripes Vomir son cœur et le salir
Ce vacarme dément A englouti la paix nocturne Une clameur médisante Les rats lèchent le pus
Soudain sans crier gare Un éclair jaillit Désarçonné je faillis Mes dents heurtent le trimard
Déferlement allégorique De météores corrosifs Lacère ce corps jusqu'aux tripes Vomir son coeur et le pourrir
Un cri étouffé par la nuit Des coups de tête contre les murs Raclant les croûtes de mes sutures Dans l'abrutissement je m'ensevelis
Ce dur halo qui m'éblouit M'enveloppe d'une froide blancheur Ignobles mélodies Se fondent dans les vapeurs
Les yeux en sang la gueule ouverte Un implacable entonnoir La brûlante bouillie se déverse Te remplit jusqu'au moindre recoin
L'odieux fumet ravage mes nerfs Le mortier sèchera lentement Mon esprit doucement prend son envol Ce roc infirme tu abandonnes Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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