O / Ombre / Des milliers de lances
Une frêle coquille de noix Glissant nonchalamment sur l'huile Pas un nuage à l'horizon Maudits rayons qui carbonisent L'horloge s'est arrêtée La boussole est détraquée
Et arrivés dans cette baie Des milliers de lances Jaillissant des jungles Se fichent dans mon cœur
J'éclate tel un miroir Tu disparais dans les flots L'occipital sur la barre L'abysse avale ce vieux radeau
Soudain l'éclair déchire les cieux Des trombes de larmes noient les lambeaux Les colosses bleus nettoient le tableau Nulle trace ne reste à la surface Seuls quelques tessons Enfouis au plus profond Le calme reprend sa place Ne reste que le vide tenace
Ce doux rêve éveillé Lointain mirage évanoui Un château de cartes soufflé Un conte jamais écrit
Ombre invisible je deviendrai Éternel spectateur je resterai Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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