La suffocante obscurité broie cette grève Un frémissement fuit dans la brise Les âmes immémorées reviennent à la vie
Sentant les pensées malfaisantes S'infiltrer raidissant mes os J'embrasse les ténèbres, me relève Et m'élance au galop
Fuite en avant insensée Sous un ciel sans étoiles pour me guider Ces steppes arides écorchent ma peau Les esprit murmurent je les sens dans mon dos
Et dans cette caverne gelée Recroquevillé sous les décombres Seul un léger courant d'air Me caresse en ricanant
Mon délicat tortionnaire Filant froidement sur les pierres Charrie les larmes du ciel Les particules de la Terre Et lentement je deviens poussière
Cris indistincts dans le lointain Perçant le vent lacérant La lune a tourné le dos Malheurs et mauvais présages dans le néant
Le vide tout puissant grignotant mes entrailles Pierres acérées déchiquetant mes pieds Mon souffle se fait rare, le temps est compté Ma raison éclate, me fait trébucher
Rampant dans la fange vomissant le sang Les démons me retiennent, boulets malfaisants Au loin j'aperçois une salvatrice cavité M'arrachant les ongles je m'y glisse Et laisse le froid m'envelopper
Et de cette nuit démente De blanches silhouettes Émergent de tous les côtés Se rassemblent
Encerclant le dôme Elles entament leur psaume Le vilain miasme descend Obscène dieu renaissant
De la Terre un feu jaillit Violâtre flammes maudites Sur les murs projettent mon inconscient Vomissant de perverses visions
La créature se repaît de mon âme Tandis que mes restes fondent dans le sable Le rite accompli, les ombres s'effacent Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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