Dans la rue mal pavée nul ne l'a vu arriver. Nul ne sait depuis quand, pourquoi l'individu lui n'a pas de chez-soi.
Sous des néons de clarté une allumette allumée. Il est là, seul aux vents, au froid, mais je l'oublie sitôt rentré chez moi.
Je reprends le cours de ma vie dans la tour aux miroirs qui brillent. Je vois les voisins qui dansent. Il fait noir, la nuit est dense.
Il est dix heures, et personne ne l'entend. Personne ne l'attend car officiellement c'est même pas un pourcent. C'est un accident, même pas un pourcent en occident.
Sur le boulevard de ceinture slalom entre les voitures. Nul ne sait depuis quand, pour qui l'individu est parti de chez lui.
Et les passants sans rien dire lui prêtent au mieux leurs sourires. Dans une ville une famille le sent et quelque part, même deux ou trois enfants.
Mais je pense au cours de la vie dans la tour aux miroirs qui brillent. Je vois les voisins qui dansent. Il fait nuit noire, un brouillard dense.
Il est dix heures, et personne ne l'entend. Personne ne l'attend car officiellement c'est même pas un pourcent. C'est un accident, même pas un pourcent en occident.
Le confort désaffecté d'une cabane de chantier. Quelques feuilles en guise de matelas. Il se dit, "J'existe mais on ne me voit pas". "Non, on ne me voit pas".
En occident. C'est un occident. C'est un occident.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.