Au bout de cette corde moisie Je prends pitié de ce monde Qui me quitte, qui me condamne Et me libère De l'existence sordide et noire Que je ne peux que maudire.
Alors que sévit la famine Et que la peste nous ronge A l'aube de ce triste siècle Que nous pleurons chaque jour.
La vermine détale entre nos pattes Porteuse virale De la mort elle-même Dans une France décimée.
Jongleurs sans sourire Cracheurs de flammes édentés Ménestrels pestiférés En procession sinistre
Au bout de cette corde moisie Je prends pitié de ce monde Qui me quitte, qui me condamne Et me libère.
Au bout de cette corde moisie Je pleurs les personnes aimées Que je quitte, qui me condamnent Et que j'indiffère.
Les étoiles mortifiées Dont les lueurs fuient Notre terre malade Gangrenée par l'homme.
La vermine détale entre nos pattes Porteuse virale de la mort elle-même Dans une France décimée.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.