Aux abysses dont le sens m'échappe Je m'abandonne laissent les sons De tes cris obscènes de tes pardons Se faire happer par mes vieilles sapes
Aux tapes de tes mouvements dérangés Les plaies font place à ces crevasses A defaut de nous soulager Enfin sortir de l'impasse
Aux abysses dont le sens m'échappe Je m'abandonne laissant le train Suivre les rails abstraits soudain Crevant l'attendu visant l'autre cap
Aux envies d'un crevard chanceux Qui voit sa vie maintenant le défier Aux remords de son cerveau poreux Qui face aux larmes va se défiler
Aux abysses dont le sens dépasse Le creux d'une épaule trop embrassée Enfin le feu d'été se prélasse Où ses braises iront s'envoler
Aux miroirs de ton mécènes Tu hurles les 101 nouveaux versets Du livre saint de cette peine Que de nos mains nous avons créée
A ces deux mains trop longtemps soudées A ces demains trop longtemps épiés A ces doigts bons à couper A ces hanches trop bien formées
A ces claques trop nécessaires Aux tentatives de lutter A mes six grammes au dernier verre A cette illusion de réalité
Des formes abstraites Avant l'ultime quête Et vite la répugnance L'ultime travail des sens
Le goût acide des remontées Du vide qu'on a créé Le toucher le froid du vent L'haleine froide des lois du temps
Le poids des mots et des manteaux La frappe d'un corps sur le sol Ce présumé cadeau L'éphémère et la nécropole
Recherche du vide et de la chute Cesser l'inévitable lutteTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.