Il va venir trois bateaux blancs Chargés d'enfants, de rires et de noces, De regards bleus, de cheveux blancs De l'île douce de Samos.
Et moi, je marche sur le port. On dit que je suis folle encore, C'est que j'attends depuis l'aurore L'instant de les revoir encore.
Il va venir trois bateaux blancs Qui vont me dire bonjour en accostant, Trois bateaux grecs, pauvres d'argent, Riches d'amour et de vin blanc.
Et moi, je marche sur le port. Crois-tu que je me suis fait belle, Que je sois assez belle encore Pour qu'ils me voient et qu'ils m'appellent ?
Ils m'ont dit, mes trois bateaux blancs, Le plus jeune : comment t'appelles-tu ? L'aîné : c'est bien d'être venue, Et le plus vieux : comment vas-tu ?
Et moi, je marche sur le port. Faut-il que je sois folle encore De les avoir serrés si fort Entre mes bras ? J'en pleure encore.
Ils sont venus mes bateaux blancs Dansant sur l'eau bien plus que naviguant Et m'ont laissé en repartant Un peu de terre de chez moi.
Et moi, je marche sur le port. On dit que je suis folle encore D'attendre leur retour encore Comme d'autres qui en sont morts.
Il va venir trois bateaux blancs Chargés d'enfants, de rires et de noces, De regards bleus, de cheveux blancs De l'île douce de Samos.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.