C’est pour les Maximus en Air Max Les Cléopâtre en taille basse Mercenaires et combattants du César Palace Les Ben Hur en vêtsur, les cadavres en pâture Qui des Guignols ou du Sénat est la caricature ? C’est pour les Nazgül en virgule, les princesses qu’ont vécues Les capuches, les crapules en véhicule Pour les racailles vêtues en rokai, recui Les Irakiens des blocs avec les cocards de Rocky C‘est pour les Russel Crowe qui recèlent trop Les Kurt Russell qui tirent au gros sel vers le ciel Pour les Kirk Douglas au cœur de glace Les Black Pégase qu’envoient les gaz sur des bécanes d’occase C’est pour Léonidas en marcel Les Kings de l’art martial, les Kill Bill du Maghreb Achille enchaîné, prisonnier du haschich Les Néfertiti qui de la vie ont tout capiche Les Ulysse en Kamiss, les sœurs avec du charisme Les khouyas sans calice avec un permis de cariste Les bustes de buffle et les Brutus du bitume Leur kilo de plomb contre mon kilo de plume
Refrain
Nos destins sont des longs métrages sans remise de Césars Et la justice a le pouce de Jules César La vie n’est qu’un battement de cils La mort n’est qu’un pouce vers le sol
Nos destins sont des longs métrages sans remise de Césars Et la justice a le pouce de Jules César La vie n’est qu’un pouce vers le ciel La mort sera la fin du péplum
« Medine Medine Medine… »
C’est pour les gueules de clé à molette, les rarement diplomates Les automates des blocs qui changent Cléopâtre en playmate Appuie sur Play mec, que je balance le playback Dans cette époque où l’on joue les playboys en Mayback C’est pour les irradiés de la casquette, les ratés des aztèques Constamment en période de vache maigre C’est pour les scelles du guide sur une selle de quad Et pour celles qui tapent dans des sacs de sable C’est pour les Blacks Panthers Olympic Les conducteurs de la rubrique nécrologique C’est pour les Spartacus, escrocs des cartes à puce Pour ceux qui usent les bancs de la garde à vue C’est pour les Arabian spartiates, Pour l’esclave devenu général comme Socrate Pour les Jedi en djellaba comme Obiwan Les boulahyas Boulawan du centre Essalam C’est pour les femmes qui sont devenues des hommes Pour avoir reçu autant de coups de batte qu’au Yankee Stadium Pour les thugs, les colosses et les gargoys C’est pour les bad boys sortis tout droit d’un péplum
Refrain
Nos destins sont des longs métrages sans remise de Césars Et la justice a le pouce de Jules César La vie n’est qu’un battement de cils La mort n’est qu’un pouce vers le sol
Nos destins sont des longs métrages sans remise de Césars Et la justice a le pouce de Jules César La vie n’est qu’un pouce vers le ciel La mort sera la fin du péplum
« Medine Medine Medine… »
Nos quartiers n’ont pas que les grecs-frites de la Grèce Antique Sur break-beat petit, je t’explique quel est mon ressenti Les hommes s’enrichissent comme l’uranium, Font des guerres chirurgicales comme la gueule à Michael Jackson Le notable a son bouclier fiscal Et l’esclave doit se battre avec une couverture sociale On est comme sortis d’un scénario de Ridley Scott, Où le mektoub est un magnétoscope Leurs pellicules sont trop étroites pour nos vécus, Nos pères accomplissent les 12 travaux d’Hercule On a le recul du fusil tchétchène Mais la mort on voit son générique au milieu de la vingtaine Plus forte que le plomb sera ma plume Bien plus forte que l’épée sera ma plume Sorti de l’école avec trop peu de diplômes On fait des albums aux allures de péplum
Refrain:
Nos destins sont des longs métrages sans remise de Césars Et la justice a le pouce de Jules César La vie n’est qu’un battement de cils La mort n’est qu’un pouce vers le sol
Nos destins sont des longs métrages sans remise de Césars Et la justice a le pouce de Jules César La vie n’est qu’un pouce vers le ciel La mort sera la fin du péplum
Mac Tyer : Si si, l’esprit spartiate…Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.