[Couplet 1] J’ai mis mon casque et mon blouson Sorti ma vieille gousse grise appropriée pour la saison En peau de bison Ipod dans l’intérieure poche Du baladeur fait passer le fil par la manche Au bord de la Manche où tous les jours sont dimanche Piétine les flaques d’eau comme pour prendre ma revanche Ma revanche sur les trottoirs trop tard Petit Apple commence la lecture aléatoire Au premier rang de l’école du micro d’argent L’étoile de métal et le pharaon croyant M’enseigne que demain c’est loin que la vie c’est long Que seulement le salut trouvé les salariés s’allongent Encyclopédie musicale de Marseille Lorsque je détestais l’école et ses conseils Sans oseille on braque les skeuds à la FNAC C’est IAM je suis en larmes à chaque fin de track J’appuie sur avance comme sur la gâchette Et sur l’écran s’affichent les suprêmes triples lettres November Tango Mike qui transforme Paris en maquis Et naquit le rap hardcore des parkings Le ghetto a ses Beatles, aux disques à moins de dix keus Dans la caisse, on bosse IV my people Mais la rouille rongera la chaîne Tout sera moins cool quand Joey deviendra star dans les chaînes
[Refrain] Certains m’ont donné envie de connaître des choses Et d’autres m'ont donné envie de chanter ces choses Certains m'ont donné envie de comprendre les choses Quand d’autres m’ont donné envie de gueuler ces choses Sais-tu vraiment ce qu’est le rap français? Pas une machine à sou mais une machine à penser Lecture 1998 Aléatoire 2006
[Couplet 2] Désormais on a le temps pour les regrets Et malgré nous les choses se font de force ou de gré Mauvais œil ou la rage des immigrés Lorsque la Police scientifique traçait 7 lettres à la craie Indépendant qui crée l’émeute à chaque show case Radios et majors font semblant d’avoir des boules Quiès Révolution dans les songes ils font évoluer le son C’est le jour et la nuit sur chanson Booba Ali Boumayé mon cœur est foudroyé Voyez : rien ne sert de larmoyer ou d’aboyer L.U.N.A.T.I.C y’a plus qu’des moitiés maintenant Mes gens pleurent la voix des bâtiments Empoisonner les ondes et les zones sans maison Les dinosaures de Brazzaville ont déversé leur poison Quelques gouttes suffisent pour polluer le fleuve Alligator et crocodile dans un chef d’oeuvre Monster de cérémonie pas master Mais pasteur à la parole cinglante c’est Lino mister Mystérieux comme la nuque de la lune Envoie ses couplets météores depuis la planète crapule Sais- tu vraiment que tu resteras number one Et combien de tes couplets j’ai rappé face à mon miroir Ceci pour prendre à César ce qui t’appartient De l'arsenic en flacon de parfum
[Refrain]
[Couplet 3] Tous les juniors ont un idéal Le mien s’appelait Kery James et habitait dans le Val de marne C’était notre Malcolm X à nous Une panthère noire sur des remix à nous Chaque morceau t’envoie des décharges émotives C’est la conscience du rap, d’une musique punitive Avalanche d’images et déluge de métaphores A l’image de la main noire serrant la bannière tricolore Disque d’or dans nos cœurs sans avoir vendu de disques A l’époque où peu de rappeurs prennent des risques Le combat continue sans arrêt "J’ai mal au cœur" aucun morceau ne nous refera cet effet Et puis changement de cap spirituel honorable La suite logique à la suite d’un drame L’intouchable tombe un homme de foi est né 2 ans plus tard "si c’était à refaire" album de l’année 11 morceaux qui glacent le sang redonnent naissance Redonne son sens sans instance au terme conscience A ce jour son style est regretté Une légende s’est éteinte, son retour on ne peut qu’espérer
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