Juste un bout de papier, Pour lentement déposer, Mes idées noires qui courent, Comme un mal de toujours…
Un coup de gueule ancré Dans le temps égaré, De ce monde sans velours, Dans la pâleur du jour… Du jour…
Un homme meurt de froid, Sur le trottoir d’en bas. Il tremble sans un cri, Jusqu’à quand cette vie ?
Quand on pense qu’aujourd’hui, L’argent des démunis, S’envole en éclats : Jusqu’à quand ?… Et pourquoi ?
Nous on sait que demain Il ne restera rien De ce corps congelé. A combien oublié…
Et ses jours de bonheur, Dans son âme qui pleure, Son futur de vaurien Sans même un lendemain… Un lendemain…
Mais, l’an 2000 c’est flou : Nos valeurs, elle sont où ? Elles se perdent de plus belle Dans de mauvaises querelles !
Les intérêts qui flattent Et l’argent qui s’éclate Et les pauvres à genoux Maigrissent sans le sou…
Et cette fin de l’APA, Ces actifs qui croient Qu’ils n’ont qu’à travailler, Que c’est bien mérité !
On trouve ça normal, Ça devient trop banal : Les mendiants des métros, Les chômeurs marginaux… Marginaux…
Quand on pense qu’un sourire, Peut encore faire rougir ! A quoi bon mépriser ? Pire encore : … Ignorer !
Relevez votre tête ! Offrez leur une fête ! Rallumez juste un peu Une lueur dans leurs yeuP…
Quand on pense qu’un sourire, peut encore faire rougir ! A quoi bon mépriser ? Pire encore : … Ignorer !
Relevez votre tête ! Offrez leur une fête ! Rallumez juste un peu Une lueur dans leurs yeux… Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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