Il est des journées qui font mal, mal à la tête, mal aux entrailles. A cause d’une histoire banale qui vous dérange, vous assaille.
Quelques mois déjà se sont passés depuis cette première entrevue. Quelques services échangés parsemés de dires décousus.
Je lui montre ma sympathie, elle ne parait pas offusquée. Elle goûte à ma poésie, je goûte à ses plats épicés. Et puis un jour, un grand sourire emplit son visage de joie : Paul, son mari, vient de lui dire qu’on devient grosse une troisième fois.
Alors, bien sûr il faut du temps, mais la décision étant prise, déjà dans son ventre elle le sent et le caresse sous sa chemise. Leur logis s’habille d’éden, cherche à devenir plus serein, pour une ingénue souveraine, dans un royaume trop incertain.
Mais tout d’un coup surgit le drame : le papa potentiel abdique. Il a peur d’un avenir de larmes, de fins de mois transatlantiques. Je suis sûre qu’il ne se doute pas combien ce dédit est cruel pour cette jeune femme qui déjà comptait les mois, juste pour elle.
Mais je ne crois qu’aucun soucis d’argent ne peut valoir ce sacrifice et pourtant, elle, très simplement, lui en fait don sans artifices.
C’était une histoire très banale qui me dérange et m’assaillait et pour elle, ce jour j’ai eu mal au nom d’une intimide amitié.
J’ai eu mal pour elle, mal pour elle, J’ai eu mal pour elle, J’ai eu mal pour elle. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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