Dans ce monde en sursis, Qu'un champignon menace, Je crache mon mépris à ces clones, à ces as.
Les as d'un ravaudage, D'une Europe décimée, Les as du babillage Et des promesses bafouées.
Messieurs elle est pour vous Cette invective sans suite. Et comme je vous l'avoue Je préfère la fuite.
J'empêche mes oreilles D'entendre vos fadaises, Vos discours sans pareil, Qui enjôlent ou déplaisent.
Cafard, j'ai le cafard. Vous me donnez le cafard, Vous me donnez le cafard...
Puis pour apaiser l'ire Qui ronge mes entrailles Je vais prendre ma lyre Et écrire vaille que vaille.
Je taquine la muse, Là j'escamote un vers, Mes rimes parfois abusent, Vos tympans réfractaires,
Mais vous me serez gré Durant ces quelques lignes, D'avoir bon gré, mal gré Tenté de vous faire signe.
La chansonnette est là, Au bord de la fenêtre. Ouvrez-lui çà et là Et elle vous fera la fête !
Cafard, j'ai le cafard. Vous me donnez le cafard, Vous me donnez le cafard...Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.