Je guérissais de mon enfance Avec une peine infinie Car je croyais vivre ma vie En perpétuelle exubérance
Le protocole quotidien Que grand-mère m'indiquait M'interdisait de voir plus loin Que mon nez et que son refrain
"Toi qui es jeune et un peu pomme Et de l'enfance rescapée Méfie-toi de ces diables d'hommes D' leurs paradis à bon marché Ma vieille expérience me dit que c'est mieux En amour d'être moins de deux"
Ce fut à l'heure crépusculaire D'un été finissant et doux L'inconnu me dit "Voulez-vous Que nous soyons deux partenaires ?"
Et l'inconnu au regard clair Avait un sourire d'enfant Son bras m'étreignit simplement Et simplement il sut me plaire
Depuis, quand je pense à grand-mère Je souris de sa prophétie Mon diable est un gentil mari Et qu'on est bien dans son enfer !
Je crois respectueusement que mon aïeule S'était fourré le doigt dans l'œilTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.