Les montagnards, dans leur langage T'appelaient la fille du feu Le berger, l'ermite et le sage Empruntaient ton corps généreux À courir la prétentaine Par les monts, par les vallées Tu brûlais ta vie, Madeleine Madeleine des Pyrénées
Les commères me disaient bien De te fuir ainsi qu'un démon Mais je t'aimais comme un bon chien Depuis tant et tant de saisons
Il avait un cœur de poète Le garçon qui m'avait choisie Mais il était faible peut-être Pour t'amuser, tu me l'as pris Trahi bientôt, le cœur en loques Il s'est tué sous mes yeux fous Le pauvre gars dont tu te moques Encore avec tes voyous
Depuis tant et tant de saisons Que je t'aimais comme un bon chien Avais-tu le droit sans raison De me faire tout ce chagrin ?
Au fond de tes nuits sans sommeil À tout moment tu me verras Car je suis ton bourreau qui veille Et Dieu ne pourra rien pour toi Ivre de haine je viendrai Pour lentement t'assassiner Déchirer ton corps corrompu Madeleine au cœur perduTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.