Parmi la foule automatique Dans le métro il me tenait D'affreux propos pornographiques Auxquels rien je ne comprenais En expertise digitale Une main chercheuse et discrète Sur ma colonne vertébrale Tapotait une musiquette
Je savais qu'en cette occurrence Le mieux était de ne rien dire Ma mère ayant eu la prudence En son temps de m'en avertir
Un souffle puissant d'asthmatique Et malodorant par surcroît M'obligeait à une gymnastique Pour m'éloigner du maladroit À me voir frétiller de la sorte Une dame en courroux s'écria "Pour la bagatelle de la porte Elles sont championnes à cet âge-là"
Je savais qu'en cette occurrence Le mieux était de ne rien dire Ma mère ayant eu la prudence En son temps de m'en avertir
En me retournant sans douceur Pour insulter le téméraire Je m'aperçus avec stupeur Qu'il était presque octogénaire C'était un barbu abondant Et le visage débonnaire Qu'on voit sur les billets d' cinq cents Lui ressemblait comme un vieux frère
Je compris qu'en cette occurrence Le mieux était de ne rien dire Ma mère ayant eu la prudence En son temps de m'en avertir
Mais au diable les convenances Que m'enseignait ma maman Peut-être qu'en cette circonstance Elle aurait fait tout autant J'apostrophai le vieux butor Avant de franchir la portière "Souvenez-vous d'Hugo Victor Relisez L'art d'être grand-père"Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.