Les livres et les images sont périssables, se consomment, Se jettent, et ne sèment plus rien. Ils forgent des vies trempées dans le Valium, Lâches, sans rêve, sans dessein.
Héros usinés et idoles passagères, Nimbés pour leur médiocrité, Jonchent le fond des pensées D’idées dépourvues de lumière. Dans ce vide fécond nagent les germes De querelles stériles, de caprices négociables Contre un peu plus de servitude à terme.
L'anobli fantasmé, Hystérique, exige la liberté De choisir les barreaux, La couleur de la hache du bourreau.
Le libre à révoquer l'arbitre pour se joindre à Caïn. Une âme déracinée cachée en son sein, Il se plaît fièrement à troquer dieu Contre un trait de poudre aux yeux, Quelques grammes de rêves en noir et blanc. Esprit et chair se confondent lascivement. De l'orgueil plein les narines, ils s'offrent l'illusion d'un peu moins de néant... Juste pour quelques instants... Et demain... Vanité des vanités, plus que jamais tout est vanité.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.