"Iä, Iä, Cthulhu fhtagn" "Iä, Iä, Cthulhu fhtagn" Dans sa demeure de R'lyeh, Cthulhu, rêve et attend. Mes rêves me transportent dans d'anciennes cités, A l'aube des âges et par-delà les temps. Par des portes béantes aux grands angles grossiers, D'interminables murs aveugles et orgueilleux S'ouvrent sur de hautes ruines de basalte noir. Une foule immobile chante d'une même voix Des prières obscures dans une langue oubliée Aux accents angoissants qui suscitent l'effroi Que mes sens oniriques savent aisément parler. La foule exaltée évoque dans ses prières Les anciens qui étaient et qui seront encore. N'est pas mort ce qui à jamais dort et par-delà d'étranges éternités peut mourir même la mort! "Iä, Iä, Cthulhu fhtagn" "Iä, Iä, Cthulhu fhtagn" Je le vis chaque nuit, je ne sais que trop bien Qu'au-delà de ce jeu se cache votre fin. Somnambules éveillés, ne me voyez-vous donc pas? Mes cris se fanent n'entendez-vous donc pas? Sur l'autel de pierre noire, une enfant endormie Ne semble perturbée par la cérémonie. Une lame d'obsidienne découpe lentement ses chairs Qu'un prêtre vaticinant se hâte d'explorer. D'un geste assuré il écarte les viscères Extirpant de son ventre les présages d'une nouvelle ère. Par-delà les murs s'élèvent brutalement D'épaisses tours de brouillard, grandes et fières. Une rafale étrange déferle sur l'assistance, Eteint sans distinction ardeurs et flambeaux. Des profondeurs de l'abîme succède aux miasmes putrides, Un chaos rampant, une horreur sans nom...Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.