Entends! A l'ombre des haillons autrefois drapeaux Laissés par les marées de conscrits et vétérans, Ma voix et ma fortune se font l'écho du clairon du dernier jugement. Contemple ces grandes armées devenues troupeaux Qu'hier encore je sillonnais comme des mers d'hommes et d'idéaux! Charognards exaucés, majestueux et opulents, Nous, vautours, aussi déserterons bientôt. Car rien n'échappe à l'usure du temps, Pas même les guerres qui s'éteignent bien trop tôt, faisant toute nation courber trop vite sous son fardeau.
Il est temps! Prophète va et exalte les vertus du capital! Par le levain des pharisiens Donne-leur aujourd'hui leur pain de demain. Qu'il soit fait de tout État, maison pour quelques-uns. Prêtre, va et chante le péché cardinal! Qu'il soit fait de toute vertu un folklore importun. Barde, va et chante le progrès doctrinal! Par le levain des sadducéens Donne-leur aujourd'hui leur vin de demain. Qu'il soit fait de toute nation, hôtel pour chacun.
Sous l'enseigne rouge entre lions et licornes, A Vienne, à Naples, Londres et Paris, le sceptre se noie dans le déni. C'est l'épave du pouvoir qui repose sous la couronne.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.