[Couplet 1] Marche le cœur serré Deux larmes de peine dans les globes oculaires Un désespoir tentaculaire Comme pour tous ceux incarcérés Les portes se brisent, le port se lève La voile n'est pas resserrée Jeune en perte guidé par ses rêves Fuit son destin de porcelaine Les cœurs sont froids, les égos cloisonnés J'étais dans ceux qu'tu vois zoner Comment savoir si c'qu'ils proposent n'est pas cadeau empoisonné ? Plus de peur que de mal Fleurs du mal engoudronnées Donc y a plus de pleurs que de balles J'vais pas m'empêcher d'tout donner On passe des cernes aux rides Les rideaux s'ferment, laissent entrevoir des scènes horribles On cerne le vide, du moins c'qu'on semble voir Comme une éclipse dans un ciel de cendres noires On s'envenime, ça c'est nos vies Rappelle-toi c'qu'on nous drainait Ici l'espoir voudrait naître Mais la jeunesse dorée titube toujours avec la poudre au nez Dans nos cieux peu d’éclaircies Mais ma peine s'est déversée J'me surprendrai quand je dirai merci Visage éteint, valeur irréversible J'ai l'âme en paix mais j'fais la guerre pour m'divertir J'allais par là, tu m'as tiré vers ci J'atteindrai diverses cibles via divers tirs Ma lune est rouge étant donné qu'j'ai tant donné Déjà tant d'années qu'j'suis condamné Ça m'pend au nez, j'envisage pas d'abandonner Cœur endurci mais plein de lésions Entamé par l'poids d'mes liaisons Toutes les plaies s'adoucissent lorsqu'on laisse plus place à la raison Décisif dans mes décisions J'ai trouvé l'bonheur dans ses yeux J'ai ressaisi mon âme embrasée dans l'tourbillon des saisons L'injustice est imbattable, dans cette France en dilettante Marianne est belle et tendre mais traite ses fils comme des bâtards Les graines qu'on sème connaissent l'équité Et puis germent, comme la haine sur l’épiderme J'ai bien fait d'te quitter Méfie-toi même ceux qui t'aiment peuvent t'jalouser Surveille tout leur conseils, demande toi qui t'es On s'canalise Place peu d'espoirs dans la psychanalyse Ici c'est le culte de l'ego, les plus timides se paralysent J'me demande pourquoi c'est dur d'aimer son père Demain sera pire, par ici les démons se perdent J'trouvais refuge dans mes soupirs J'les couvre d'or, mon cœur s'y perd J'voudrais voir mes deux mains s'remplir Pour m'en sortir, j'dois bâtir un empire Besoin d'reconnaissance d'puis la naissance J'aime le rap mais j'le malmène car j'traite les putes dans leur essence On parait sain laisse concurrence en convalescence C'qu'on valait sans n'importe peu C'qu'il faut retenir c'est qu'on va laisser Pas les essais condescendants, j'compte pas r'descendre J'depeins des cendres ciel de décembre Je donnerais acte de ton décès Nature morte, toile incandescente
Lord Majeur Mineur
[Couplet 2] Y a pas d'perception perspicace si t'as qu'une seule perspective Seul l'amour des nôtres compte, le reste n'est pas perceptible Ma peur persiste y a trop d'épreuves que j'ai su surmonter Les anges me susurrent d'monter Les mains gantées j'ai grandi fier car mère avance sans sangloter Les politiques seront couverts de bouquets d'fleurs ensanglantées L'argent c'est l'excrément du diable pour qui j'n'ai pas d'miséricorde L'égalité des chances provient de ce que la misère accorde L'amour est plus fort que la haine, que la colère, que la peine Faut qu'on tolère qu'nos cœurs polaires entacheront le ciel ébène Nos armes se taisent nos âmes se fanent, les souvenirs s'confondent et s'effacent Comme un mensonge dans l'œil d'une femme quand nos visages sont face à face Les étoiles peuvent témoigner du silence entre les voyelles Le sang qui coule était royal un ange nous quitte ailes déployées Sentiments pris dans la noyade nos cœurs impurs sont nettoyés Mon nom gravé sur tes poignets s'demande pourquoi t'es déloyaleTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.