Ici, l'amour nous sert d'essence et peut parfois faire taire mes sens J'pense aux sans domicile fixe qui vivent pas trop le confinement dense J'ai peur d'échouer et perdre l'aisance en pleine effervescence Les conflits dansent sur l'continent et j'continue mes confidences Ma France, que tu es belle quand tu es apeurée, la vie m'a dit : "Faut pas s'leurer" Pas étonnant qu'on vienne au monde et qu'au bout de quelques secondes Attendant que l'orage ne gronde, on commence nos vies par pleurer Hyper sceptique, face au vide perceptible, comprenant pas qu'il y a toujours au moins cinq perspectives On prend conscience de la hauteur qu'en descendant Dis-toi que c'est qu'une armure si tu me trouves condescendant Nouvelle angoisse nocturne, j'me réfugie dans les écrans Rien n'est blanc, rien n'est noir, tout est gris, Dieu est grand (grand) Faut qu'j'perpétue l'héritage, loin des singes mis en cage Proche des sages et d'leur courage, j'tourne la page, j'oublie l'orage Dans le fond d'mon dix ans d'âge, la rage est une prise d'otage dans laquelle les médisants nagent
Si j'montais, si j'montais, si j'montais Si j'montais, si j'montais, si j'montais
Finalement, on met une vie à sortir de nos chrysalides J'aimerais apprendre à me connaître avant d'comprendre les pyramides Qu'y a t-il après la vie ? Après la mort ? Après la cime ? À quoi bon vivre seuls dans nos villes, maintenus par l'adrénaline ? La mélodie à peine audible se mêle au disque, c'est maladif Du mal à dire, si l'âme est pure, comme les notif' que l'on me diffuse Ah, j'sais plus quoi faire, l'info est trop exponentielle J'regrette mon innocence, prenant nuages, recollant l'ciel La conseillère d'orientation se désoriente en prenant l'seum Tu m'étonnes qu'elle comprenne pas la beauté des jeunes potentiels Savoir si salvateur, tous dans des salles d'attente libres Ma jeunesse crée, autour de moi, j'vois que des Salvator Dali La terre est née, bulleuse, on est nés cimentés Et j'rêve encore une fois de rejoindre les nébuleuses
Si j'montais, si j'montais, si j'montais Si j'montais, si j'montais, si j'montais Si j'montais, si j'montais, si j'montais
Les semestres très beaux n'effacent pas les sinistrés Ici bas, on compte les jours au rythme des nôtres défenestrés J'te donnerai pas d'promesses qui t'aident, j'garderai ma dignité L'homme pense qu'un peu d'promiscuité s'transforme en ambiguïté J'oublie pas qu'les aiguilles saignent même dans le cimetière des rêves La terre s'dérègle car on la traite comme une péripatéticienne Colérique mais je montre pas d'rictus, sentiments font du karaté Comment soigner mon caractère en comptant qu'sur l'eucalyptus ? On finira inoubliable comme l'œil des Illuminatis Jeunesse désœuvrée préfère tout inhaler J'me demande si j'suis de taille mais y a qu'à voir les éclipses, les astres aussi se livrent bataille Un arc-en-ciel noir recouvre nos souvenirs ensevelis, j'ai l'impression que mes sens évoluent Ici, tu sais, les ego s'évaluent, tout ce qu'on pense, c'est voulu Tout ce qu'on dit, c'est voulu, tout ce qu'on fait, c'est voulu J'attends d'voir le contenu de ton cœur pour que l'on se valide L'homme prend l'mensonge, l'aspire et le gobe Finalement, quoi d'mieux qu'un confinement pour faire respirer le globe ? Et j'vous l'dis doucement, j'pense aux régions, aux arrondissements J'dois vous laisser, il est vingt heures, j'entends les applaudissements Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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