J'ai inventé un bistrot tout près de chez moi Pour les poètes, pour les poivrots et pourquoi pas. Je me suis glissée dans ce bistrot à petits pas Pour voyager dans leurs histoires qu'on ne croit pas.
Y'avait trop de vent sur la mer Et trop de vagues dans leur verre Et ils se sont noyés parfois.
Mais sur la terre ils me parlaient De toutes les femmes qu'ils aimaient Et de toutes celles qui ne les aimaient pas Mais qui quand même la nuit tombée Dans un bordel au cabaret Se donnaient entre leurs bras.
Et derrière votre regard sévère Qui donne l'impression d'un homme fier Y'a plus que quelques rêves brisés Par la société comme vous dites Et par ces vieux cons hypocrites À qui vous ne voulez pas ressembler.
Vous préférez de loin votre histoire Monsieur Et votre réputation de vieux fou Vous préférez de loin votre bar Monsieur Et plutôt que con mieux vaut être soul.
Sur votre tabouret de bar Vous êtes bien là le pilier Dans toutes ces belles histoires.
Et sur votre tabouret de bar Est-ce votre vie que vous contez Où celle que vous vouliez avoir.
Comme j'aimerais vous voir sourire Monsieur Comme j'aimerais vous voir sourire Monsieur
Alors vous parlez de la mort Comme si vous n'en aviez pas peur Et là ironie du sort viennent vos pleurs.
Et effondré sur votre comptoir Monsieur Bizarrement j'aime votre désespoir Et effondré sur votre comptoir Monsieur C'est déjà la fin de vos mémoires.
J'ai inventé un bistrot tout près de chez moi Pour ce poète, pour ce poivrot et pourquoi pas Je me suis glissée dans ce bistrot à petits pas Pour voyager dans son histoire qu'on ne croit pas.
Y'avait trop de vent sur la mer Et trop de vagues dans son verre Et il s'est noyé cette fois.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.