En fermant les yeux Allongée sur le côté J'ai posé ma main, sur mes hanches Comme il le faisait J'ai laissé la fenêtre ouverte Pour sentir dans mon cou Le souffle d'un amant, qui était Pour qui je ne suis rien du tout
J'me suis vue, agripper mon ventre Parce que j'en avais besoin De ce truc qui serre, et qui maintient Pour aller jusqu'au matin Et j'retiens l'odeur de ses mots Qui venaient s'échouer sur ma peau Au creux des phalanges, il me reste Un peu de la beauté du geste
J'veux pas penser que c'était faux Alors je me ravis du bref De l'éphémère à défaut de ses caresses Qui n'ont de cesse Et j'pose la paume, sur mon sein Le pouce errant de haut en bas Je suis doucement le chemin Que m'ont tracé ses doigts
Un lit trop grand ne manque pas de mots Même si la couette est tout à moi À force de rêver de rideaux J'ai dû choper le mal des draps J'ai rien à dire, de ce qu'il faut Rien à chanter, qui ne se tait pas Mais le mal du corps, vient au repos Se terrer au creux de mes brasTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.