Papy Bigouden, mamie Bigouden, Se sont mariés en 1920, En ce temps-là, les pêcheurs de baleine, Avaient la narine et le mollet fin, Et les Bigoudens étaient ben coquines.
En ce beau jour, béni du bon dieu, Tout le village était bien heureux, De voir unis nos deux amoureux. On s'embrassait à la queue leu leu, En chantant des rigaudons joyeux, Qui s'entendaient à plus de cent lieues.
Papy Bigouden, mamie Bigouden, Se sont mariés en 1920, Trois écus six sous dans un bas de laine, Ils vont faire ensemble un bout de chemin, Et des ribambelles de petits bambins.
Dansez, dansez, belle bécassine, Chantez, chantez, vive la Marine. Comptez, mangez dans les p'tites cantines, Buvez du cidre doux et des bibines, Au son des binious, des mandolines, Amusez-vous, cousins et cousines.
Papy Bigouden, mamie Bigouden, Se sont mariés en 1920, À l'abbé Leguen, ils ont dit amen Avant d'aller se faire un ch'tit câlin, Au fond de la grange au milieu du foin.
Et 1, 2, 3, saluez vos cavalières, 4, 5, 6, remuez vos derrières. Allons-nous jeter un dernier verre, À l'auberge au bord de la rivière, Pendant qu'les époux font leurs affaires.
Nous v'là tous partis en farandole À cheval, à pied en carriole, Les marins ont perdu leur boussole, À la lumière des lampes à pétrole, Ils ne pensent plus qu'à la gaudriole.
Jeanneton fait voler ses jupons Jolie légère, comme un papillon. Ça fait tousser les vieux maquignons Rougir le maire, les marmitons, Rêver les moines de Quiberon Puisque tous les hommes sont des cochons.
Papy Bigouden, mamie Bigouden, Se sont mariés en 1920, Depuis ce temps-là, À l'ombre des dolmens. On ne voit plus guère de petits lutins, Mais des gars du coin qui poussent et taquinent, Et des bigoudens toujours ben coquines.Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.