Ça vous prend dans le fond un peu Et puis ça monte et c'est le feu Attends que je t'ouvre la pente Accroche-moi je prends la rampe Le prolongement de mon bec Quand tu l'avales c'est cul sec la mer en toi c'est l'Atlantique Et je te traverse en musique
Viens que je sorte mes habits C'est l'heure où l'assassin jouit Et tu verras comment je coule Mon navire dedans ta goule Ça s'ouvre et ça fait va-et-vient Viens que je vienne où tu veux bien Ça vous prend dans la cathédrale Au moment où sentent les squales
Te lave pas t'es pure assez Je vous envoie tout mon passé Viens que je vienne et qu'à toi colle Cette ferveur que tu racoles Ton électrique destinée Se traîne à mes vis platinées Je te parle comme on s'explique Quand Mozart nous met en musique
Je t'ai prise sur le pavé Comme une fleur de la marée Et je te prends dans ma comète Avec ton ventre que je jette Au Labrador on dormira Avec des rennes dans les bras Ton coquillage je le perce Il fait de l'eau et ça me gerce
Les fuseaux brillent à ton poignet Et je te baise au mois de mai Ton odeur sent pas la barrique C'est ta marée qui tient boutique Tout à l'heure avec tes fuseaux On baisera à Mexico Ta crème fauve me maquille Sur ma bouche meurent les filles
Je te prends dans mon ascenseur Ma pute "mon enfant ma soeur" Dans tes yeux je traîne ma ligne Et dans tes flancs je pique un cygne Je suis ton bien et ton péché Tu es mon mal et tu le sais Ma grappe est blanche et tu la presses Avec mon ventre dans ta caisse
Et si ton coeur a ses raisons Ton cul a pourtant des raisons Que ma folie ne comprend pas Et ma raison te doit bien ça Et quand tu trafiques tes voiles Pour le gros temps c'est dans ta cale Que je me donne à boire un peu De cet alcool des amoureux
Tu es ma mante religieuse Mon amante et puis ma veilleuse C'est de ta rage qui s'étend De tes dents jusque en dedans Ton écume qui me fascine C'est la mer après la machine Le mauve de ta fleur en sang Se perd dans la toile du temps
Regarde c'est une oraison Qui descend droit sur ta maison Les anges qui font la vaisselle Ont des diamants sous les aisselles C'est le bienfait de la machine La folie qui te dégouline Et ta main qui baigne dans toi Me passe l'arc-en-ciel au doigt
Tu es ma seule identité Dans les bras de ta charité Dans la galaxie on ira Avec la mort entre nos bras La machine jetant ses feux Y a plus de raison d'être deux Ton coquillage je l'explique En y ajoutant la musique "Dodécacophonique", même, Si tu veux...
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