Je te prendrai un de ces jours Comment tu seras? Je m'en fous Et puis je mettrai bout à bout Les anges qu'on fait dans les cours Des hachélèmes en escalade Et puis nous éteindrons le feu Qui enflammera nos aveux Dans les ascenseurs camarades Viens Capitaine et je te vends Ce qu'il y a de plus précieux Dans mon silence et dans mon pieu Chantant les liquides printemps
Pour t'enverguer comme à l'automne On enverguait les paravents Ceux qui paraient juste devant Quand la Raison faisait l'aumône Ma tête sur ta fleur d'enfant Fera chanter mes fleurs d'alors Comme les marins sur le port Arriment leur joie par devant Viens Capitaine et je te donne Ce qu'il y a de plus entier Dans cet arbre au fond de forêt Et puis ma source qui fredonne
Tu as des jeans cousus de feu Quand leur embrasement t'apprend Que mon crépuscule de sang Te fait les lendemains heureux Tes cris que je prends dans ma tête Recouvrent mon âme à demi Cette âme de l'enfant maudit Qui te maudit d'être à la fête Et je savais que l'infortune Se pare des fois de présents Où la rime n'a plus le temps De se rimer au clair de lune
Et puis là-bas je ne sais plus Sauf qu'à l'endroit ça fait pitié Pourquoi ce charme et son passé? Pourquoi cette raison de plus? Le champagne me coulait fort Épais comme un vin d'outre vent Sensible aussi sur le devant Sentant l'imparfait de mon corps Il venait d'où? D'un temps qui passe Et qui repasse au gré de moi Au gré de toi qui es dans moi Au gré du chagrin qui s'efface
Tu as des bas cousus comment? Ça ressemble à un jean pervers Là où ton monde est à l'envers Et où ma joie t'éclaire à temps Arrive pionnier des rivières Arrive marin d'entrepont Je te décerne la passion A cet arrêt imaginaire J'irai par là dans les cités Ivre de toi ivre de l'or Que tu me donneras alors Comme un serment du moi de Mai
Ta culotte n'est pas du rêve Que je faisais en t'attendant Sur le parvis de mes vingt ans Quand ma rage faisait la trêve Les fleuves muets s'étonnaient De nos exhalaisons de chic Quand nous réinventions le hic De nos destinées encombrées Et cet Adieu d'Apollinaire Que je dessinais sur tes yeux Me brûlera comme le feu Brûle les chagrins de bruyère
Je te prendrai un de ces jours Comment tu seras? Je m'en fous Et puis je mettrai bout à bout Les anges qu'on fait dans les cours Viens Capitaine et je te vends Ce qu'il y a de plus précieux Dans mon silence et dans mon pieu Chantant les liquides printemps Des hachélèmes en escalade Et puis nous éteindrons le feu Qui enflammera nos aveux Dans les ascenseurs camaradesTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.