La mer est allée chercher fortune Là-bas sous les jupons de la lune Et moi qui ne suit qu'un pauvre oiseau Mouette ou goéland gigolo Je crie qu'elle revienne bientôt Mouiller tous ces calmes matelots Figés dans leur statut de bateau Tout gris de la marée de tantôt
J'ai mon tabac Je suis de la sécurité Je paye pas d'impôts L'hiver je met mon chandail Je biche Je fous rien
La vie c'est comme la mer retirée Au loin comme le dit le calendrier Vraiment y'aurait de quoi bien se marrer Petit si elle revenait jamais Partout parmi les algues et le sable Il y a un tout petit coin de table Et toi qui n'est pourtant pas méchant Tu trouves des coquillages enfants
Je mange pas de poisson Vu que c'est lourd pour mézigue Je suis bien Quand j'embarquais J'avais mon litre de rhum Je buvais
Ton coeur c'est comme une vague indomptée Qui plie sous le chagrin d'une fée Qui fait une scène au vent du nord Qui sort avec une voile loin du port Et là dans un café d'horizon Tu bois quelques coups à ta façon Et verse une ou deux larmes d'écumes Et plumes une voile de plus dans la brume
Quand je partirais Je mettrais mon duffle-coat Mazette Et ce bon dieu de merde Qui me laisse pourrir à terre SalaudTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.