Glaireux à souhait avec des fils dans l'amidon Se demandant s'il tombera du mur ou non Le crachat au soleil s'étire
Son oeil vitreux de borgne où la haine croupit Brillant d'un jaune vert pâlot et mal nourri Sous la canicule chavire
D'où viens-tu pèlerin gélatineux et froid De quelle gorge obscure as-tu quitté l'emploi Pour te marier à cette pierre
D'un gosier mal vissé ou d'un nez pituiteux D'un palais distingué d'un poumon besogneux Ou d'une langue de vipère
Avant que de finir au plat sur ce granit Étais-tu préposé au catarrhe au prurit Ou bien à résoudre une quinte
Es-tu le doute du rêveur l'orgueil du fat La solution d'un douloureux échec et mat Ou l'exutoire du farniente
Agacé par l'insecte au ventre crevant d'oeufs Décoloré, suintant, le crachat comateux Sur le trottoir enfin débonde
Tandis qu'agonisant sous des pieds indistincts A l'aise enfin chez lui il me dit l'air hautain "Je suis la conscience du monde"Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.