De cette rose d'églantine Qui pleure sous la main câline Et qui rosit d'un peu de sang Le blé complice de Saint-Jean
De ces yeux qui cherchent fortune Dans le ciel con comme la lune De ces poitrines vent debout De Saint-Tropez à qui sait où L'été s'en fout
De ces cheveux qui font misaine A la voiture américaine De ce soleil qui tant et tant Vous met du crêpe dans le sang
De cette sève de cactus Qui coule au pied du Mont de Vénus De ces nuits qui n'ont pas de bout Et qui vous pénètrent jusque au bout L'été s'en fout
De ce chagrin de chlorophylle Qui se prépare loin des villes De ce septembre paresseux Qui se remue au coin des cieux
De cet automne adolescent Comme une fille de quinze ans Se défeuillant jusque au bout Pour faire une litière au loup L'été s'en fout
De ce galbe de la vallée De ce mouvement des marées De cette ligne d'horizon Où ne rime plus la raison
De ces planètes bienheureuses Où jase un jazz de nébuleuses De cet ange ou de cet gouape Enfin qui de sapin nous sape L'été s'en tapeTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.