Il n'aurait fallu Qu'un moment de plus Pour que la mort vienne Mais une main nue Alors est venue Qui a pris la mienne
Qui donc a rendu Leurs couleurs perdues Aux jours aux semaines Sa réalité A l'immense été Des choses humaines
Moi qui frémissais Toujours je ne sais De quelle colère Deux bras ont suffi Pour faire à ma vie Un grand collier d'air
Rien qu'un mouvement Ce geste en dormant Léger qui me frôle Un souffle posé Moins une rosée Contre mon épaule
Un front qui s'appuie A moi dans la nuit Deux grands yeux ouverts Et tout m'a semblé Comme un champ de blé Dans cet univers
Un tendre jardin Dans l'herbe où soudain La verveine pousse Et mon coeur défunt Renaît au parfum Qui fait l'ombre douce
Il n'aurait fallu Qu'un moment de plus Pour que la mort vienne Mais une main nue Alors est venue Qui a pris la mienneTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.