Ton corps est comme un vase clos J'y pressens parfois une jarre Comme engloutie au fond des eaux Et qui attend des nageurs rares Tes bijoux ton blé ton vouloir Le plan de tes folles prairies Mon squale qui viendra te voir Du fond de moi si tu l'en pries
Un herbe douce comme un lit Un lit de taffetas de carne Une source dans le Midi Quand l'ombre glisse et me décharne Un sentiment de rémission Devant ta violette de Parme Me voilà soumis comme un pion Sur l'échiquier que ta main charme
Mon organe qui fait ta voix Mon pardessus sur ta bronchite Mon alphabet pour que tu croies Que je suis là quand je te quitte Ma symphonie dans ton jardin La mer dans ta rivière close L'aigre parfum de mon destin Sur le delta d'où fuit ta rose
L'odeur canaille de ta peau Tendue comme un arc vers sa cible Quand pointe de mes oripeaux Le point de mire inaccessible Du feu pour le bel incendie Que j'allumerai à ta forge Cette nuit puisque tu me dis Que ça te remonte à la gorge
Et moi qui ne suis pas régent De tes propriétés câlines J'irai comme l'apôtre Jean Dormir un peu sur ta poitrine J'y verrai des oiseaux dans la nuit Et leurs géométriques ailes Ne pourront dessiner l'ennui Dont se meurent les parallèlesTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.