Je ne sais rien de pur comme un jour de malheur Quand l'aube met le deuil sur le velours des filles Comme un surplis de sang surfilé de bonne heure A l'aube je te dis comme on se met les villes
Et si je t'en raconte encore c'est que l'ivresse Ne m'est pourtant comptée qu'en faveur des palais Où se draillent des fées à sucer ma paresse Invente donc l'été dans leur frigo brûlé.
Dis-leur qu'un beau jardin n'a pas besoin de lune Qu'un désordre savant n'arrange pas ton dû Parle-leur de la route ancienne et des fortunes Qui coulent dans ta moelle au petit jour têtu
Je baise donc je suis je ne sais rien de grand Comme un brick sur le flot et qui se prend pour Elle J'invente sa carène alors en son mitan Et je me dis que ses chevaux bavent des ailes
Il faut tourner de l'oeil comme on tourne une page La bible dans le fond du lit bâille un chouya Cette Afrique t'en souviens-tu? C'était l'orage De mes cinquante berges enverguant l'Amria
Amria m'entends-tu? derrière tes yeux menthe Des étoiles se font la paire et t'ensanglotent Et tes prières qui leur remontent la pente Les font se perdre ailleurs dans les années loupiotes.
Le temps n'est plus rien petite Il faut bien se charmer Si la bruyère te démange au creux du rêve Je pourrai la brouter de mémoire et semer Dans ton regard violet la violette qui lève.
Mon mille neuf cent dix-sept à moi c'est dans Amria. Teksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa. |
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