Voyant tes remous, tes ressacs Tout au long du quai rectiligne Un moment je t'avais cru digne De m'écouter vider mon sac
Tout comme on parle dans l'oreille D'un chien compagnon de malheur Quand on n'a pas assez d'oseille Pour s'approprier la blondeur d'une fille À la peau bien tendre Qui fait bien semblant de comprendre Et vous vend un peu de douceur
J'allais te confier mes alarmes Mes fatigues et mes regrets C'est bête à dire J'étais prêt à te grossir De quelques larmes Contenues depuis trop de jours Et d'amertumes bien salées
Mais ta flotte s'en est allée Insensible suivant son cours Roulant au pied de l'escalier Tant de mètres cubes à l'heure Tu t'en fous Qu'on vive ou qu'on meure T'es plus bête qu'un sablier
C'est normal T'es un personnage Ta place est faite au grand soleil Les hommes et toi c'est tout pareil Y'a pas de pitié qui surnage T'es vaseuse dans ton tréfonds Moi je m'en vais Adieu la Seine Y'a pas de pitié qui surnage T'es vaseuse dans ton tréfonds Moi je m'en vais Adieu la Seine Tu sais, avant que je revienne De l'eau coulera sous tes pontsTeksty umieszczone na naszej stronie są własnością wytwórni, wykonawców, osób mających do nich prawa.